* * Bienvenue sur le blog Passionnément Mark DACASCOS. * *
Un blog en français, qui lui est entièrement consacré.

Tu trouvera de tout sur Mark mais aussi mes créations digitales "avec lui". Bonne visite.


C'est avec plaisir que nous t'accueillons dans ce lieu
d'échange et de convivialité.

Newsletter

Inscrivez ici votre email pour recevoir les nouveautés :

Delivré par FeedBurner

Introduction

Bonjour,
Je me suis efforcée de mettre les sources sur mes les articles, mais parfois ceux-ci et les photos (trouvés sur le net), sont si vieux, que je ne m'en souviens pas toujours.
Si par mégarde c'était le cas et que vous ne trouviez pas vos crédits sur un module du blog ou sur l'article lui-même, veuillez m'informer par le formulaire de contact, afin que j'en corrige l'article. Le cas échéant je peux supprimer les photos sur simple demande avec justificatif.
Merci de votre compréhension.
Bonne visite

Avez-vous aimé votre visite sur ce blog ?

lundi 28 février 2011

Capoeira

 La capoeira est un art martial brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. On situe l'origine de ces techniques en Angola, une ancienne colonie portugaise. Une forme très analogue, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, est d'ailleurs connue et pratiquée dans tout l'Océan Indien sous le nom de Moringue depuis plusieurs siècles. La capoeira est un art martial qui utilise beaucoup les pieds car les mains des esclaves étaient enchaînées. Au début de la capoeira, les mouvements étaient très proches du sol (copiés sur les mouvements des animaux) mais avec l'arrivée de peuples orientaux avec leurs propres techniques d'art martial, la capoeira a développé les coups de pieds et de nombreuses acrobaties.



Etymologie

Le mot portugais capoeira désigne une clairière. En français, on pourrait le traduire par "herbe rase". Par extension une analogie de l'endroit où étaient parqués les esclaves durant la domination portugaise (appelés aussi "Senzalas" ou cases).

Selon d'autres le mot désignerait une herbe sauvage qui poussait sur les chemins empruntés par les esclaves en fuite.

L'origine même de la capoeira en tant que telle est plus vague. Certains la placent comme un des héritages rapportés des esclaves venus d'Afrique. Cependant beaucoup d'études sur ce sport la voient plutôt naitre dans les "Quilombos" au Brésil. Les "Quilombos" étaient des lieux souvent cachés au milieu des forêts où les esclaves échappés venaient se regrouper. Un des "Quilombos" les plus connus et souvent récurrent dans les chants de capoeira était le "Quilombo de Palmares".


L'histoire

La capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe et le XVIIIe siècle au Brésil. Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes. Il s'agissait à l'époque pour les esclaves de s'entrainer au combat, sans doute en prévision d'une fuite prochaine. Pour ne pas être reconnue comme un art de combat qui aurait été évidemment réprimé, les esclaves la déguisèrent en danse rituelle.
Capoeira ou la danse de la Guerre par Johann Moritz Rugendas 1835

Longtemps interdite et réprimée, la capoeira se pratiquait dans la rue, et les « capoeiristas » causaient des désordres. Dans les années 1930, Mestre Pastinha puis maître Bimba (1900-1974) ont créé la première école (payante), d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La capoeïra de rue continuait à être réprimée. Son école, tout d'abord appelée "Luta Regional Baiana" avant de prendre le nom de "Capoeira Regional", a connu un grand succès. Par la suite, d'autres maîtres ouvraient aussi des « académies » de capoeira, avec des succès variables. C'est à partir de ce moment qu'on accola le nom d'"Angola" à la capoeira pratiquée avant Mestre Bimba, en hommage aux esclaves majoritairement originaires de ce pays.

Dans l'école de Mestre Bimba, pour signaler le niveau des élèves, chacun avait un foulard de couleur autour du cou en fonction de son niveau. Puis, avec l'essor de la capoeira, le Brésil a vu apparaitre de nombreux groupes, et, vers 1970, un groupe qui souhaitait pratiquer la capoeira a créé un système de cordons à l'image des ceintures de couleur du karaté qui était tellement à la mode. Néanmoins, il n'y a pas d'uniformité entre les différents groupes de capoeira au niveau des couleurs des cordes. Chaque groupe a un classement de couleur qui lui est propre. La plupart du temps, la première corde est la blanche, qui représente la virginité et à qui on doit tout apprendre, mais parfois, cela peut être vert clair en signe d'un fruit qui n'a pas encore atteint maturité.Dans certains groupe la corde blanche est celle des MAÎTRES eux même.Cela prouve les différences parmi les groupes.

Les années 1980 et le renouveau des mouvements de conscience noire ont favorisé l'apparition des groupes qui cherchaient à se rapprocher de la tradition. Dans les mêmes années, des professeurs de capoeira se sont installés un peu partout dans le monde.

Au niveau international, la discipline de la capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.

Ecoles

La capoeira est enseignée dans des écoles spécialisées, appelées académies, où règne une hiérarchie très précise entre le Maître (o Mestre) et ses élèves. En dessous du Maître, il y a le Contre-Maître, puis le professeur, l'instructeur et le moniteur. Les moniteurs peuvent commencer à donner des cours aux enfants ou assister une personne plus gradée, mais c'est généralement à partir du grade d'instructeur que l'on donne des cours de capoeira. La discipline et le respect mutuel sont des valeurs fondamentales de cette pratique.

Dans la capoeira sportive, les différents niveaux de technicité d'un capoeiriste peuvent être sanctionnés (un peu comme au judo ou au karaté) par la remise d'un cordon de couleur, chaque couleur correspondant à un grade ou degré de connaissance (technique, chants, instruments, acrobaties, etc.). Le grade n'atteste pas uniquement des capacités techniques du pratiquant, mais récompense aussi son niveau d'investissement, d'implication dans son école ou son groupe (organisation, participation aux manifestations, etc). De plus, le mental est un élément fondamental de ce sport : la mandiga, qui est proche de la malice mais bien plus complexe car acquise totalement que par les mestres. Elle permet de posséder une pensée et un mode de vie différents, presque une sagesse.

Quelques groupes, surtout les plus traditionnels, n'utilisent pas de grades. S'ils sont utilisés, le nombre de grades ainsi que les couleurs des cordes leur correspondant ne sont pas identiques pour tous les groupes. Les groupes pratiquant la Capoeira Angola n'utilisent pas de grades ni de ceintures.


Source : Wikipédia.org
 

Aucun commentaire: